L'importanza del dialogo tra le culture

Mons. Xabi Gómez è vescovo di San Felíu de Llobregat. Impegnato nella pastorale dei migranti, ha tenuto questa conferenza ai giovani del MED 25, riuniti a Barcellona per la prima sessione.
Le vrai dialogue ne cherche pas à gagner, mais à comprendre (Maria Zambrano).
Dans le sillage des Rencontres méditerranéennes, le voyage du Bel Espoir commence aujourd’hui. Pour son jeune équipage et pour nous qui sommes ici, ce navire qui reliera les ports de toutes les rives de la Méditerranée est une surprise de Dieu et, comme son nom l’indique, une parabole d’espérance, car chaque bateau en mer représente l’Église qui doit jeter ses filets dans ce « lac de Tibériade » qu’est la Mare Nostrum. Et elle représente non seulement l’Église des pêcheurs du Royaume de Dieu, mais l’Église qui tisse et relie des filets plus larges parce que son Seigneur la presse de construire partout la « civilisation de l’amour ». Il nous appartient de le faire sur les rives d’une mer qui relie 21 pays répartis sur trois continents, l’Afrique, l’Asie et l’Europe, et qui touchera cette année 529 millions de personnes. Un paysage géographiquement, culturellement, humainement, socialement, économiquement et religieusement pluriel et divers, avec des pays qui accueillent beaucoup de diversité à leurs frontières. Certains d’entre eux présentent des blessures profondes dues aux guerres, à la violence ou aux inégalités. Une mosaïque de cultures, mais aussi d’espoirs.
Les données indiquent que sur les rives sud et est, le nombre de jeunes de moins de 25 ans est deux fois plus élevé que sur les rives nord. Globalement, le taux de chômage des jeunes en Méditerranée est de 25 %, soit près du double de la moyenne mondiale, et le plus inquiétant est que dans presque tous les pays, les jeunes perçoivent l’avenir de leur nation avec pessimisme. Dans de nombreuses régions d’Europe, les jeunes n’atteindront pas le niveau de bien-être de leurs parents. Il est donc non seulement opportun, mais nécessaire d’encourager la solidarité intergénérationnelle, le sentiment d’appartenance, les identités culturelles partagées et la confiance en l’avenir. Bel Espoir porte son message à toutes les cultures et religions qui peuplent la région. Ce pourrait être son message tiré des paroles prononcées à plusieurs reprises par le pape François : « Personne ne peut être sauvé seul. Nous sommes tous dans la même barque ».
Face à l’individualisme, aux fragmentations, à la culture du jetable, à l’indifférence, aux nationalismes et aux fondamentalismes excluants, nous disons humblement : personne ne peut se sauver seul. Alors, nous naviguerons ensemble, vous qui prenez la mer, nous qui restons à terre et nous qui naviguons dans le monde numérique, l’Église naviguera avec la voile du dialogue et de l’amitié sociale. Elle naviguera, propulsée par l’air de l’Esprit Saint qui est créatif et créateur, qui génère la diversité et l’harmonie. Elle naviguera comme Ulysse, accrochée au mât de la croix pour qu’aucun danger ne nous fasse dévier de notre route.
Sur de nombreuses plateformes numériques et dans les médias, on entend des chants de sirènes, des prophètes de malheur qui brandissent l’intolérance, les préjugés et la peur de l’inconnu. Ils intoxiquent avec des récits irrationnels. Pour les désarmer, nous savons quelle pédagogie utiliser : « écouter avec le cœur » pour construire une culture de la rencontre basée sur l’empathie et le respect mutuel ; c’est le conseil du Pape François. Pour écouter avec le cœur, nous ferons le double exercice de l’écoute de l’Esprit Saint et de l’écoute active de nous-mêmes. Nous sommes convaincus, comme l’a dit le cardinal Aveline, que « le dialogue ne signifie pas renoncer à sa propre identité, mais l’enrichir de la vision de l’autre ». Cela signifie être ouvert à l’apprentissage, accepter la diversité et reconnaître que la vérité peut être exprimée de multiples façons.
Nous naviguerons en nous souvenant de relier les rivages, les cœurs, les souffrances, les rêves, les réponses communes et les espoirs. Naviguer, c’est dialoguer avec espoir.
La philosophe María Zambrano a apporté un éclairage essentiel sur le dialogue et la raison poétique. Pour elle, le dialogue n’est pas seulement un échange d’idées, mais une manière de comprendre l’autre qui naît de l’intuition et de l’empathie. Son concept de raison poétique propose une connaissance plus profonde et plus humaniste, où les mots et la pensée s’ouvrent au mystère de l’être humain et à la coexistence harmonieuse. Selon elle, « le vrai dialogue ne cherche pas à gagner, mais à comprendre ». Cette perspective nous invite à penser le dialogue comme un acte de création commune, dans lequel les barrières imposées par un langage rigide ou par l’imposition de vérités absolues sont dépassées.
Chers jeunes et compagnons, sur le chemin du dialogue, sans vouloir m’immiscer dans votre carnet de bord, permettez-moi de vous rappeler ce qui nous unit, car l’actualité quotidienne se charge déjà de nous rappeler ce qui nous sépare.
Afin de nous prédisposer à un dialogue entre les cultures qui cherche à comprendre et non à gagner, je vous propose un petit jeu de contrastes qui met en évidence de nombreuses valeurs communes de la Méditerranée :
- Nous vivons dans le nuage numérique, nous consommons des informations sur des écrans sans textures. Contrairement à la culture numérique prédominante, où la réalité est dématérialisée, les peuples qui habitent les rives de la Méditerranée sont des cultures enracinées dans le tangible et le sensoriel. Dans nos traditions, nous expérimentons la vie à travers les sens : le toucher, l’odorat, le goût et la vue jouent un rôle crucial dans la construction de la réalité. Nous le percevons par exemple au contact des matériaux physiques : la pierre, le marbre, le bois, l’eau de mer, la terre chaude. Ces matériaux sont présents dans le paysage quotidien et dans nos œuvres d’art. L’architecture méditerranéenne témoigne de la relation entre l’homme et son environnement matériel. Dans tous nos pays, la gastronomie est un art et un rituel. La nourriture n’est pas seulement un aliment, mais un acte social et sensoriel. Manger ensemble implique un rythme tranquille, une conversation, un plaisir des saveurs. Et nous avons la mer comme élément de contemplation : elle n’est pas seulement un espace géographique, mais un symbole de profondeur et de mystère, en contraste avec l’hypertransparence numérique qui élimine toute opacité et tout reflet.
- Les algorithmes manipulateurs et la mémoire externalisée sur des serveurs numériques affaiblissent notre capacité à nous souvenir et à construire notre identité. Nous devons nous réapproprier la Méditerranée en tant que berceau de civilisations. Historiquement, nous avons été un lieu d’histoires, de mythes, d’art, de philosophie et de religion, où la sagesse était transmise par la parole et l’expérience partagée. Cela montre l’importance de retrouver la conversation lente, l’échange d’idées sans précipitation, contrairement à l’immédiateté des médias sociaux et à la surcharge d’informations superficielles.
- Contrairement à la société numérique qui nous isole dans des bulles d’informations personnalisées et qui prône le « chacun pour soi » ou la « loi du plus fort », les cultures méditerranéennes, bien qu’elles aient été le théâtre de guerres et de luttes de pouvoir, ont développé un sens aigu de la communauté et de l’hospitalité. Nos ports et nos grandes villes étaient et sont toujours des espaces d’échange et de coexistence. Contrairement à l’homogénéisation imposée par la mondialisation, l’hospitalité méditerranéenne a su et, espérons-le, saura encore accueillir l’autre sans l’assimiler, dans le respect de ses différences. Aujourd’hui, les réseaux sociaux créent une illusion de connexion qui, en réalité, renforce l’individualisme et parfois une violence cachée dans l’anonymat. Pourtant, nos traditions ont privilégié l’agora, la place ou l’espace public comme lieu de débat et de réelle coexistence.
Dans son livre « Contemplative Life », le philosophe et essayiste Byul-Chun Han souligne que « l’origine de la culture n’est pas la guerre, mais le festin ». Le festin, entendu comme une célébration communautaire, est une manifestation de l’inactivité productive qui enrichit l’existence humaine. Cette perspective trouve un écho profond dans nos traditions séculaires ou religieuses méditerranéennes, où la célébration et la communauté occupent une place centrale.
En ce qui concerne la nécessité du dialogue entre les cultures, l’écrivaine et activiste libanaise Joumana Haddad a souligné que « le dialogue n’est pas un luxe, mais un outil de survie dans un monde qui nous pousse à la fragmentation ».
Le pape François a également souligné à plusieurs reprises l’importance du dialogue comme moyen de surmonter les conflits et de construire des ponts entre les personnes et les communautés. Dans son encyclique Fratelli Tutti, il affirme que « la paix réelle et durable n’est possible qu’à travers une éthique du dialogue et de la rencontre ». Selon François, le dialogue doit être patient, humble et désintéressé, en évitant d’imposer sa propre vision et en recherchant toujours le bien commun. Dans cette recherche du bien commun, le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, nous encourage à œuvrer pour que « la Méditerranée devienne un laboratoire de la fraternité, un lieu où les différences ne sont pas un obstacle, mais une richesse ».
Chers amis, nous ne devons pas avoir peur des différences. Un monde sans différences n’est ni possible ni souhaitable. Dieu a créé la diversité et nous confie le soin de l’harmoniser. Tel est le message des Saintes Écritures, qui va à contre-courant de l’uniformisation de la culture induite par la mondialisation et le néolibéralisme déshumanisé. Nous devons mondialiser la solidarité.
Certains philosophes contemporains mettent en garde contre cette tendance à l’homogénéisation culturelle que nous observons dans les rues commerçantes de n’importe quelle ville du monde : elles se ressemblent toutes. Et les rues ne sont que la partie émergée de l’iceberg d’une homogénéisation de la pensée préprogrammée qui touche déjà de nombreux jeunes et concitoyens. Ainsi, par exemple, on observe chez les gens ordinaires la montée de la consommation de récits de rejet ou de peur de la différence. La diversité est en crise. Dans ce processus, l’autre disparaît, le différent devient une version domestiquée et commercialisable de lui-même.
Les filles et les fils de l’Église catholique ne peuvent pas être de simples spectateurs de ce changement culturel ; cela fait partie de notre identité depuis le début d’embrasser l’harmonie dans les différences et la communion dans la diversité. Dans ce contexte, nous sommes mis au défi de résister au modèle culturel uniforme en réclamant la valeur de l’altérité. N’essayons pas d’éviter ou de déguiser les différences, mais de leur donner de l’espace et de les valoriser comme faisant partie de la richesse et du patrimoine de l’humanité que nous trouvons aujourd’hui comme un microcosme dans chaque ville ou pays.
Pour ce faire, il sera essentiel de disposer d’un système éducatif adéquat et de la contribution de toutes les religions en tant que facteur d’intégration et de cohésion sociale. L’élément le plus déstabilisant de la coexistence n’est pas la différence culturelle, mais la pauvreté, le manque d’égalité des chances, le manque de justice sociale, le manque d’accès à l’éducation, au travail ou à un logement décent dans son propre pays ou dans le pays où l’on cherche un avenir pacifique. Pour relever ce défi, la doctrine sociale de l’Église navigue également à contre-courant en proposant des systèmes économiques, politiques et sociaux centrés sur la dignité de la personne humaine et le bien commun. Cela n’est pas très populaire dans la jungle compétitive dans laquelle le système économique, politique et de communication dominant nous entraîne. Mais personne n’a dit qu’il était facile d’être chrétien.
La crise de l’altérité et ses conséquences sur la coexistence
Je ne sais pas quelle est votre expérience, mais j’ai le sentiment que ces dernières années, peut-être depuis 2001, nos sociétés rejettent de plus en plus ce qu’elles perçoivent comme étrange ou comme un défi. Nous n’allons pas bien si nous percevons ou associons la différence à un danger ou à une menace. Mais ne nous leurrons pas, nos sociétés souffrent davantage d’aporophobie que de xénophobie.
Au milieu de ce panorama, l’Église et les religions qui habitent la Méditerranée sont appelées à récupérer et à valoriser l’« amitié sociale », la « culture de la rencontre » qui implique de s’ouvrir à l’autre sans chercher à l’assimiler. L’un des facteurs qui déterminent notre époque de changement est la migration, la mobilité humaine, qui est souvent presque forcée. Il n’est pas possible de se faire une idée de notre époque sans les migrants et les réfugiés. L’équipage du Bel Espoir pourra faire l’expérience de l’hospitalité dans de nombreux ports et lieux. Les migrations et la diversité culturelle dans nos pays, nos villes et nos quartiers offrent l’occasion de pratiquer, d’approfondir et de recréer l’hospitalité comme une résistance à l’hostilité et aux préjugés renforcés par certains récits et intérêts politiques dans le monde entier. Ces préjugés provoquent des émotions dérivées de constructions sociales et culturelles, et donc modifiables en faisant appel à la foi, à la raison, à l’éducation et aux raisons du cœur.
L’importance d’encourager les jeunes à vivre des expériences d’échanges culturels et à être accueillis dans des pays et des cultures autres que les leurs. Combien il est important de partager ces expériences. Peut-être certains d’entre vous se demandent-ils si une proposition partagée par toutes les religions abrahamiques pour promouvoir la coexistence dans la diversité culturelle serait possible ? Nous avons déjà une feuille de route pour cela, la Déclaration d’Abu Dhabi signée par le Pape François et le Grand Imam d’Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb en 2019. Mais cette feuille de route, comme tant d’autres documents de référence et de hauteur éthique ou morale, n’a pas encore atteint la base, les communautés, les mosquées ou les églises, les rues. Nous aurons besoin de témoins convaincus et d’ambassadeurs de la fraternité humaine, de la paix mondiale et de la coexistence commune. Nous devons être créatifs pour que le dialogue entre références religieuses ou culturelles puisse déboucher sur un dialogue de voisinage, entre voisins dans le quartier, dans la ville, entre pays voisins.
Vous apprendrez à connaître des villes où diverses communautés religieuses ou culturelles partagent un espace physique, vivent ensemble, mais interagissent peu, et d’autres où l’interaction est plus forte. Écoutez et ouvrez vos yeux et votre cœur à ce qui se dit et à ce qui ne se dit pas. Écoutez les blessures et faites-les vôtres. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez contribuer à les guérir et nous aider à promouvoir le dialogue interculturel et interreligieux et le respect entre toutes les personnes, indépendamment de leur foi ou de leur culture. Chers amis, il est urgent que nos sociétés s’ouvrent à la valeur de l’hospitalité et au « nous » croissant en tant que principe d’humanisation et pont entre les cultures et les personnes.
Nous pourrions dresser une liste de conflits et d’affronts sur les rives de la Méditerranée, mais il est peut-être plus important aujourd’hui d’affirmer et de chanter l’espoir.
Il existe déjà dans nos pays des communautés qui prient, célèbrent, vivent et prophétisent le rêve de Dieu face à ce que l’on a appelé « la mondialisation de l’indifférence » (EG 54), qui ouvrent la voie et nous disent à tous comment il est possible de façonner l’harmonie dans les différences. C’est le modèle et la voie, nous en avons besoin de beaucoup d’autres. C’est pourquoi vous prenez la mer. La pratique de la culture de l’acceptation mutuelle a une valeur transformatrice pour les personnes, les institutions et les structures. Elle exige de cultiver la vertu de la patience, si nécessaire pour initier ou accompagner des processus, en sachant semer pour que d’autres puissent récolter.
Vers une nouvelle forme de coexistence interculturelle
Depuis les rives de la Méditerranée, notre « lac de Tibériade » (La Pira), nous devrions pouvoir profiter de tous les forums civils, culturels et religieux, qui sont nombreux, pour créer des réseaux. Nous devons pouvoir profiter de tous les forums civils, culturels et religieux, et ils sont nombreux, pour créer des réseaux. Il existe déjà de nombreuses bonnes initiatives dans de nombreux pays. Nous pouvons nous en inspirer au sein de l’Église et entre les religions. Renonçons à la paresse intellectuelle et au fatalisme, qui ont également caractérisé certains moments de notre histoire. Nous devons continuer à être créatifs. Ramons davantage vers l’intérieur. En ce sens, l’Église catholique, avec son mode d’organisation, offre une présence capillaire dans tous les territoires et toutes les nations, capable de relier les diocèses, les institutions, les projets. Elle est capable de s’asseoir ensemble en conversation dans l’Esprit pour offrir au monde et à ses concitoyens ce qui est le plus propre à Jésus-Christ et à l’expérience de la catholicité, de la communion dans la diversité, de l’harmonisation des différences et des tensions sans fracture, parce qu’elle a la vision du plus grand bien qui rapproche, rassemble, guérit et envoie.
Comme le dit un autre écrivain, le Libanais Amin Maalouf, « la rencontre avec l’autre n’est pas une menace, mais une opportunité de croissance ».
Peut-être faut-il repenser ensemble la mondialisation et repenser la région méditerranéenne. Le faire du côté des victimes et des plus vulnérables. Nous pouvons retrouver auprès de nos ancêtres la valeur du silence et de la contemplation pour réapprendre à écouter et à donner de l’espace à l’altérité sans se précipiter pour juger ou assimiler. Si nous voulons avoir un avenir, nous devons écouter les jeunes et réfléchir au monde et à la Méditerranée que nous voulons laisser aux générations suivantes.
Enfin, permettez-moi de vous suggérer de placer votre aventure sous la protection de Saint Charles de Foucauld. Son exemple peut éclairer le dialogue entre les cultures sur les 5 rives de la Méditerranée de la manière suivante :
- l’accueil et la connaissance de l’autre : Charles de Foucauld a passé une grande partie de sa vie en Afrique du Nord, notamment dans le désert du Sahara, auprès des Touaregs. Il n’est venu ni en conquérant, ni en simple observateur, mais avec le désir de comprendre leur culture, d’apprendre leur langue et de partager leur vie quotidienne. Son attitude nous rappelle que le premier pas dans le dialogue est une connaissance profonde de l’autre, sans préjugés et ouverte à la richesse de son identité.
- Fraternité et vie partagée : inspiré par la spiritualité de Nazareth, Foucauld se veut un « frère universel ». Il ne cherche pas à imposer sa foi, mais à en témoigner par une vie d’amour, de proximité et de service. Dans une Méditerranée marquée par des tensions religieuses et culturelles, son témoignage nous rappelle que la fraternité authentique ne cherche pas à convertir l’autre, mais à l’accueillir et à l’aimer dans sa dignité et sa diversité.
- Dialogue interreligieux : bien que chrétien, Foucauld a appris l’islam, étudié le Coran et dialogué avec les musulmans de manière respectueuse. Son attitude n’était pas celle de la confrontation, mais celle de l’écoute et de la reconnaissance de la présence de Dieu dans l’autre.
- Construire la paix et la réconciliation : Charles de Foucauld n’a pas cherché le pouvoir ou la célébrité, mais à être un signe de paix au milieu d’un monde divisé. En ces temps de conflit dans la région méditerranéenne, son témoignage nous invite à travailler pour la justice et la réconciliation, à partir du quotidien et du simple, sans attendre de grands gestes politiques, mais en faisant confiance au pouvoir transformateur de l’amour et de l’amitié. Saint Charles de Foucauld nous laisse un chemin clair pour le dialogue entre les cultures en Méditerranée : apprendre de l’autre, vivre la fraternité, dialoguer dans le respect, travailler pour la paix et être des témoins de la foi à partir de l’amour et de l’humilité. Dans un monde qui a plus besoin de ponts que de murs, votre vie continue d’être une lumière pour la coexistence entre les peuples, les religions et les cultures.
Chers jeunes, cher équipage, pour citer Kavafis :
« Lorsque vous entreprendrez votre voyage vers Ithaque
demandez que la route soit longue,
pleine d’aventures, pleine d’expériences.
Ne craignez ni les Lestrygoniens ni les Cyclopes
ni le colérique Poséidon ».
N’ayez pas peur, allez Bel Espoir, que l’Esprit de Dieu soit avec vous.
Pubblicato il 06 marzo 2025
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"Un'arca di speranza"
L'importanza del dialogo tra le culture
Pubblicato il 06 marzo 2025